CR du conseil académique SNEPfsu-Mayotte du mardi 14 juin 2016
Etat de santé du SNEP national et départemental
En chiffres :
- Au niveau national, le seuil des 10 000 adhérents est dépassé.
- Au niveau départemental 121 syndiqués sur 210 collègues (+ de 57%)
- La loi travail: après son passage en force à l’assemblée (49.3) elle est soumise au débat au sénat du 13 au 24 juin pour revenir ensuite face aux députés. Une explication est donnée concernant l’esprit de cette loi dont un certain nombre d’éléments sont en défaveur des salariés et tout particulièrement l’article 2 : l’inversion de la hiérarchie des normes. Le gouvernement, malgré les nombreuses manifestations et surtout face à un avis de la population majoritairement défavorable sur la réforme, persiste à vouloir imposer une loi qui portera atteinte aux droits sociaux des plus démunis.
- Le PPCR ( : il s’agit d’une rénovation de la carrière des agents de la fonction publique. Si l’ensemble reste insuffisant au regard de la perte de pouvoir d’achat de ces dernières années, il n’en demeure pas moins que nous pouvons constater que les lignes bougent dans le bon sens. Pour les enseignants, au-delà des deux grades existants : du 1er au 11ème échelon où la progression sera quasi sur un même rythme pour l’ensemble des collègues (suppression des A, C et GC) et de la hors classe qui sera atteinte par la totalité des enseignants, il sera créé une classe exceptionnelle pour 10% de la profession dont les critères d’attribution restent à négocier. Bien entendu, le SNEP continuera à se battre pour augmenter ce pourcentage trop restrictif.
- Les programmes EPS collèges : face à la remise en cause délibérée de la place effective de notre discipline dans les nouveaux programmes (retrait du DNB, appauvrissement des contenus avec abandon de la culture commune d’une EPS s’appuyant sur les APSA) Le SNEP, dans un souci constructif met en place des programmes alternatifs qui seront soumis au débat à la profession et dont le point d’orgue sera l’organisation du colloque national à Paris au mois de novembre 2016.
- Une insécurité grandissante ainsi qu’une misère sociale non résolue.
- « Décasage » : des expulsions inacceptables au regard des lois républicaines mais l’inaction récurrente du gouvernement peut amener à comprendre l’exaspération de la population. La situation est inconfortable pour les enseignants. Des débats, il ressort que les responsabilités sont partagées : par la colonisation et la décolonisation, le délaissement des autorités, des expulseurs, des élus…
- L’évolution des postes en EPS dévoile une augmentation des contractuels d’environ une dizaine les années précédentes pour approcher la soixantaine.
- Constatation d’une formation quasi nulle pour les contractuels. Plus de formation PAF. Une réflexion d’action concrète est en cours pour que le VR prenne ses responsabilités en termes d’attractivité et fournisse les moyens d’une formation continue digne de ce nom.
- La réforme des programmes collèges : l’IPR demande au groupe de réflexion du conseil académique sur les programmes de former l’ensemble des collègues de Mayotte alors que :
- La majorité d’entre eux sont en désaccord avec une partie de la réforme.
- Ce n’était pas l’objectif initial.
- Ils ne se sentent ni légitimes ni compétents pour le faire.I
- Après un avis de boycott, une déclaration préalable sera faite en début de formation.
- Rappel de l’importance des remontées d’informations
- Explication des prises de positions du SNEP
- Explication des actions menées face au problème des retours sur certaines académies d’origines qui ont été octroyées à certains collègues néo-titulaire ayant effectués leur stage dans celles-ci. Il s’agit d’une erreur de l’administration. Dans un souci d’équité et d’impartialité, le SNEP Mayotte à fait part de l’erreur au SNEP national qui s’est adressé au ministère. Suite aux erreurs commises et malgré nos demandes d’une règle commune à tous, le ministère a décidé de ne pas revenir sur ces affectations.
- 11 chantiers suivis et grandement modifiés notamment pour deux nouveaux établissements.
- Eau et ombre systématique dans les nouvelles constructions.
- Ne plus construire de plateau sans toiture mais plutôt des halles couvertes de 26*42 avec des tracés adaptés. Systématisation confirmée dans deux nouveaux projets.
- Les dimensions des gymnases et leurs polyvalences à anticiper.
- Les dimensions et le nombre de couloirs en athlétisme pour travailler convenablement.
- Les tracés en grands terrains ;
- Un cahier des charges d’escalade pour l’EPS à Mayotte.
- L’affirmation de la priorité du savoir nager.
- Des sanitaires et vestiaires.
- Bref, une remise à niveau des normes et des besoins en installations sportives pour l’EPS par le vice-rectorat. Les référentiels SNEP sont utilisés par les responsables de la Division des Constructions Scolaires eux-mêmes et ils sont également donnés aux architectes. Une concertation est effective.
- Une remontée des besoins des établissements en termes d’installations est en cours. Vous pouvez contacter jj-legorju@hotmlail.com ou indriamihajatheophile@gmail.com pour les aider.
- Elaboration d’un calendrier commun avec adresses des correspondants.
- Livret d’accueil avec une page spécifique EPS
- Travail en collaboration pour la défense des contractuels.
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